Mardi 14 mars dans notre milonga Tango Barge, Diego Ledesma et Giusy Santoro nous ont offert une belle et très émouvante démonstration de Zamba argentine, composée par Peteco Carabajal en hommage aux grands danseurs Carlos et Adela Saavedra. En voici les parole, avec une approche de traduction.
Bailar, vivir de Peteco Carabajal
Interprétation de Peteco Carabajal
Bailar y vivir Bailar y vivir, la misma emoción, andar un destino de ritmo y dolor, alegrías y amor. Para Adela y Carlos Saavedra La zamba es un rezo cerquita de dios.
Amar o morir, fue siempre el compás, tratar de brillar aunque sea en un cielo de barro y de sal. Llevas una cruz en las alas es fuego el camino de tu libertad.
La noche atrae con su esplendor, un hombre sueña con su mujer, detrás del pañuelo, va el alma en el aire buscando un querer. Y por Tarapaya anda el viento como un remolino que quiere volver.
Bailando me fui, del patio inicial, ensayos, sudor, sacrificios y miedos en mi soledad. En el mundo hallé a mis hermanos y a la compañera, que quise a la par.
Es una virtud de aquel que es feliz poder encender la mirada interior para hacernos reír. Un alejador de tristezas es el ánimo fuerte del gran bailarín.
Algunos dicen que hay que danzar frente a la muerte y ante el final, y allí relatar como han sido los días del ser terrenal.
Para Adela y Carlos Saavedra Un cielo de zambas esperando está.
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Danser et vivre , Danser et vivre, la même émotion, Suivre un destin de rythme et douleur, Joies et amour Pour Adela et Carlos Saavedra. La zamba est une prière tout près de dieu.
Aimer ou mourir, ce fut toujours le rythme, Essayer de briller même Dans un ciel de boue et de sel. Tu portes une croix dans les ailes Et le chemin de ta liberté est de feu.
La nuit attire par sa splendeur, Un homme rêve d’une femme Derrière le foulard, L’âme va dans l’air Cherchant un amour. Et par Tarapaya le vent avance Comme un tourbillon qui veut revenir.
Avec la danse j’ai quitté le patio initial Essais, sueurs, sacrifices et peurs Dans ma solitude. Par le monde j’ai trouvé mes frères Et la compagne, que j’ai aimés autant.
C’est une vertu de celui qui est heureux Pouvoir allumer le regard intérieur Pour nous faire rire. Un moyen d’éloigner la tristesse Est la force d’âme du grand danseur. . On dit parfois qu’il faut danser Face à la mort et devant la fin, Et alors raconter ce qu’ont été Les jours de l’être terrestre.
Pour Adela et Carlos Saavedra Un ciel de zambas en attendant celle-ci.
(Traduction Léon Lévy-Bencheton - © 2019) |
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