Gota de lluvia (Homero Manzi - Félix Lipesker)

Très belle valse, très souvent dansée dans les milongas en version instrumentale, écrite par Homero Manzi avec une musique de Félix Lipesker, intéressant mais peu connu bandonéoniste et compositeur (cf Todotango)

 

 

Gota de lluvia (Vals)"Goutte de pluie"

Musique: Félix Lipesker Paroles : Homero Manzi

 

Version chant : Lidia Borda 

Version danse : Hector Varela - Rodolfo Lesica  / Argentino Ledesma

 

 

Las sombras de la tarde vendrán trayendo tu evocación.

Las voces de la brisa dirán tu nombre como un rumor.

Y en el jardín del alma renacerá una flor,

y temblarán las manos al presentir tu amor.

Será más puro el cielo, más fresco el aire, más tibio el sol,

Los pájaros del bosque imitarán tu voz,

 

Y pasará un cortejo de risas y de cantos

por el camino blanco que me traerá tu amor.

 

Te buscó mi fe en la oscuridad

sin saber por qué,

Te soñó mi afán en la soledad

sin querer soñar.

Te llamó mi voz

y tu voz me respondió

y en tu voz hallé fe

para esperar tu amor.

 

Pero si tu amor

sólo fue visión

de mi soledad.

Si mi afán de luz

me llevó a soñar

con tu irrealidad.

Si jamás vendrás

hasta mi rincón feliz,

cuando no llegués

llorará un zorzal

morirá un jazmín.

 

Estás en la penumbra cuando en la tarde se duerme el sol,

En la canción del ave que arrastra el viento como un dolor,

En la gota de lluvia que recogió una flor,

 

En el temblor del ala que el vendaval golpeó.

Por eso si tus labios no llegan nunca con su canción,

las cosas más hermosas te llorarán mi amor.

 Y pasará un cortejo de cantos enlutados

 

por el camino blanco que tanto te esperó.

 

Et les ombres du soir nous apporteront ton évocation

Et les voix de la brise nous diront ton nom comme une rumeur

Dans le jardin de l'âme renaîtra une fleur

Et les mains trembleront en devinant ton amour.

Le ciel sera plus pur, l'air sera plus frais, et le soleil plus tiède,

Les oiseaux dans les bois imiteront ta voix,

Un cortège passera de rires et de chants

Par le chemin si blanc qui apport'ra ton amour.

 

Ma foi t'a cherchée dans l'obscuri

Sans savoir pourquoi,

Mon désir t'a rêvée dans la solitude

Sans vouloir rêver.

Ma voix t'a appelée

Et ta voix m'a pondu

Et j'y ai trou la force

D'attendre ton amour.

 

Mais si ton amour

Ne fut qu'un mirage

Dans ma solitude.

Mon désir de lumière

Qui m'a fait rêver

Ton irréali.

Si tu ne viens pas

Jusque dans mon coin heureux,

Ton absence fera

Pleurer le poète

Mourir un jasmin.

 

Tu es dans la pénombre lorsque chaque soir le soleil se couche,

Dans le chant de l'oiseau que traîne le vent comme une douleur

Dans la goutte de pluie qu'une fleur a recueillie,

Dans le frisson d'une aile frappée par la temte.

C'est pourquoi si tes vres ne viennent jamais avec leur musique

Les choses les plus belles vont te pleurer mon amour.

Et pass'ra un corge de chants endeuillés

Par le chemin si blanc qui t'a tant attendu.

 

Traduction   Léon Lévy-Bencheton © 2019

Tous droits de reproduction réservés

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